Une mariée pas si belle que cela

Un compromis franco-allemand a été trouvé et un tabou est tombé côté allemand. Selon le plan qui va être proposé aux 27 membres de l’Union, la Commission serait autorisée à emprunter 500 milliards d’euros et de les répartir sous forme de subventions non remboursables. Mais, pour connaître le fin mot de l’histoire, il faut attendre l’autre compromis qui va devoir être passé avec les autorités autrichienne, suédoise, danoise et hollandaise.

Les dangers de l’impéritie gouvernementale de départ ne sont pas épuisés

 

Les autorités politiques sont prises en tenailles entre deux choix tout aussi stratégiques : la protection de la population ou la relance ciblée de l’économie devant les conséquences de la chute d’activité. Elles ne parviennent pas à se faire une religion, mais plus le temps passe, plus le risque d’accorder la priorité au second choix s’accroit, car il sera de plus en plus difficile de s’en tenir plus tard à des simulacres de changement.